Grande traversée des Alpes à vélo

Le 24 août 2014
Après avoir effectué à plusieurs reprises il y a bien quelques années le trajet Genève – Poschiavo ou dans le sens inverse en passant par différents itinéraires, j’avais l’idée de partir pour une fois vers le sud, c’est-à-dire de rallier Genève à la Méditerranée. En parcourant divers magazines et catalogues, je suis tombé sur une annonce, puis un site internet qui proposait une multitude de voyages accompagnés en bicyclette à travers toute l’Europe et sur chacun des continents, dont la «Grande Traversée des Alpes», programme qui a retenu toute mon attention et auquel je me suis inscrit. L’agenda du jeune retraité sera donc vite rempli!

Légendes

1. Col de la Colombière.

2. Deuxième étape: de La Clusaz à Bourg-St-Maurice en passant par les cols des Aravis, des Saisies, du Pré, de Meraillet, le Cormet de Roseland, journée toujours magnifique.

3. Le gîte du col des Aravis.4. Troisième étape: de Bourg-St-Maurice à Aussois en passant par Val d’Isère et le col de l’Iseran (2764m).

5. Quatrième étape: de Aussois à Serre-Chevalier. Là, petite erreur de parcours puisque les deux hommes de tête ont oublié de bifurquer à Saint-Michel de Maurienne pour gravir le col du Télégraphe, puis le col du Galibier (2642m) et ont poursuivi leur chemin en descendant la vallée de la Maurienne avant de s’en apercevoir et faire demi-tour.

6. Nous avons donc effectué 45 km supplémentaires, rien que pour le plaisir avant de franchir ces deux cols.
Cinquième étape: de Serre-Chevalier à Jausiers (près de Barcelonnette) en passant par Briançon, le col de l’Izoard (2’360m), Guillestre et le col de Vars.
Col de l’Izoard

7. Sixième étape: de Jausiers au col de la Couillole en passant par le col de la Bonette (2715m) avec sa boucle supplémentaire qui en fait la plus haute route d’Europe et qui culmine à 2802m. Tout simplement magnifique.
Col de la Bonette.

8. Septième étape: du col de la Couillole au col de Turini (rendu célèbre puisque emprunté chaque année par le rallye de Monte-Carlo).
Et enfin huitième et dernière étape du col de Turini à Menton en passant par les cols de l’Orme, de l’Ablé, de Braus et du Castillon.
A partir du troisième jour, le temps est devenu plus instable, mais je n’ai essuyé la pluie que sur une vingtaine de kilomètres, de la chance.
Le véhicule d’assistance en plein ravitaillement.

Comme préparation, j’ai effectué autour de la maison avant le départ quelques 1 600 km et gravit 20 000 m de dénivelés positifs dans les cols environnants (Jura, Salève, Vallée Verte et Haute Savoie).

Je suis parti le samedi 21 juin de Thonon où j’ai fait connaissance des dix autres participants et de l’accompagnant. Français et retraités pour la plupart, un Allemand et le petit Suisse qui vous écrit pour compléter le tableau.

Ce fut une expérience magnifique, 750 km au compteur, plus de 17 000 m d’ascension et quelques 23 000 calories en moins…

La bicyclette a parfaitement fonctionné, même pas une rustine à coller! Mais un bon nettoyage et le remplacement des patins de frein, déjà prête pour de nouvelles aventures…

Le groupe de tête (Pierre et moi-même) nous sommes arrêtés régulièrement le temps de midi pour manger une petite assiette sur de belles terrasses, tandis que le reste du peloton savourait le contenu de leur Tupperware sur le bord de la route.

Nous prenions le temps de nous remémorer les belles descentes (souvent rapides) et les montées qui nous restaient à faire l’après-midi pour rejoindre le prochain gîte.

Les logements en gîte étaient bien entendu tous différents, de la vieille ferme transformée avec beaucoup de cachet au château fort, et nous avons chaque fois été bien reçu.

Une semaine passée bien vite que déjà le temps des séparations est arrivé et que de nouveaux projets fleurissent dans nos têtes pour l’année prochaine, un groupe vraiment sympa.

La «voiture assistance» qui a transporté nos bagages de gîte en gîte, nous a remonté de Menton samedi après-midi et m’a déposé à quelques pas de la maison en fin de journée.

L’itinéraire sur la carte

alpes_carte

Philippe Chantre

  1. Alors là, chapeau bas ! Comme quoi la retraite, ce n’est pas une fin en soi. Là je dis : RESPECT !

    Répondre

  2. Nous avons fait une partie du trajet en voiture (Genève – Abriès), c’était plus facile… d’ailleurs nous avons vu le panneau indicateur du col du Galibier ; )

    Philippe: Un grand Bravo pour cette performance sportive,

    Jacques-Michel, Cathy & Milène

    Répondre

  3. Bravo pour cet exploit.
    C’est un beau rêve que j’aurai aimé réaliser à l’époque de mes participations aux cyclo-sportives dans les Alpes: « Marmotte », « Louison Bobet », BRA…
    Bises
    Yvon

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.