C’est au lendemain de la St-Valentin que papa est allé rejoindre celle avec qui il avait passé plus de soixante années de sa vie. C’était le dernier des enfants de Joseph Rossi à s’en aller. Nous l’avons célébré lundi 20 février et nous sommes souvenus avec émotion de l’homme qu’il a été pour chacun de nous.

Et plus particulièrement pour ses petits-enfants qui ont composé le bel hommage ci-dessous.

Paul et Lydie Rossi à la chapelle de Bourguillon.
Ils sont à nouveau réunis.

À notre Papa Paul,

Nous nous souvenons de toi comme le grand-papa blagueur, celui de la bonne humeur. Grand romantique, c’est le lendemain de la St-Valentin que tu as choisi d’aller rejoindre ta douce moitié. Au quai de départ, notre papa et notre maman unis auprès de toi, pour te transmettre tout notre amour et notre douceur. Papa Paul, nous gardons dans nos plus précieux souvenirs les grandes promenades dans les parcs, là où les mains croisées au bas de ton dos, tu élançais tes longues jambes dans la plus grande tranquillité de grand-papa.

Aimé de tous, tes connaissances ne perdaient jamais une opportunité pour te saluer et converser un instant, ce qui te donnait l’opportunité de sortir une de tes plaisanteries qui nous faisaient toujours rire. Tu avais cette manière d’éclairer ton regard et lâcher quelques rires avant de formuler une blague, ce qui, malgré les «oh, attention!» de maman Lydie, nous faisait dresser nos oreilles et élargir nos sourires avant même de savoir ce que tu allais dire. Né avec une soif de s’amuser, nous sourions encore de tes histoires de petit garçon coquin, comme celle du balais-tourniquet.

Papa Paul, nous souhaitons également souligner que dans les moments moins propices à la blague, tu as été un homme d’une bienveillance héroïque auprès de ceux que tu aimes. Accompagnant tonton Pierre, Véronique et maman Lydie dans la maladie, tu as su garder le cœur fort, grand et patient pour leur offrir un espace de confort et d’amour quelles que soient les circonstances, quels que soient ta fatigue ou ton humeur.

Bien que notre sentiment de tristesse de te perdre nous touche incontestablement, l’idée que tu sois aujourd’hui dans la paix, la douceur et l’abondance de l’amour nous console et nous réjouit; tu mérites un paradis au goût du mille-feuilles.

Tu resteras notre Papa Paul pour toujours, celui qu’on aime infiniment.

Tes petites et ton petit.